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Ces jours-ci sort le livre de Ian Wilson L'énigme du Suaire chez Albin Michel, l'occasion d'en parler, alors qu'à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 23 mai ce linceul est présenté au public.

 

Supercherie ou vérité historique?

 

Le suaire de Turin est un drap en lin ancien sur lequel apparait l'image, tel un négatif, d'un homme portant les traces de tortures physiques correspondant à une flagellation et à une crucifixion. C'est au milieu du XIVème siècle qu'il fait son apparition. En effet Geoffroy de Charny l'expose à la foule à Lirey près de Troyes. Depuis des siècles il est conservé à la chapelle royale de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin.

 

Pour de nombreux croyants, ce linceul est celui ayant recouvert le Christ lors de la mise au tombeau de ce dernier. Pour beaucoup, il s'agit d'une contrefaçon médiévale réalisée à des fins de dévotion ou de tromperie.

L'église d'ailleurs a toujours précisé que ce suaire ne constituait pas une preuve de l'existence de Dieu.

 

Les études effectuées sur le linceul démontrent qu'il n'y a aucune trace tde pigments et donc de peinture mais révèle la présence de sang.

 

En 1988, une expérience de datation au carbone 14, laisse supposer que le linceul trouve son origine au milieu du moyen âge. Certains remettront en cause l'échantillon utilisé et réclament d'ailleurs aujourd'hui une nouvelle étude, ce que refuse l'Eglise pour l'instant.

 

Ian Wilson, considéré comme l'un des spécialistes du suaire de Turin, consacre donc  un second ouvrage au sujet, offrant une véritable synthèse complète et actualisée des recherches en cours. Que penser devant un objet défiant la science? Une question bien légitime face à ce qui reste l'une des plus grandes énigmes de l'histoire. Plus fort que le Da Vinci Code de Dan Brown.

 

 

L'énigme du Suaire de Ian Wilson chez Albin MIchel. 

 

 

 

 

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