Eyes of war de Danis Tanovic dans l'univers des photographes de guerre.

Le réalisateur de No man's land, Danis Tanovic, revient avec un nouveau film Cette fois, c'est l'univers des reporters de guerre qui y est raconté.

En 1988, deux photographes de guerre chevronnés, Mark et David sont en mission au Kurdistan. Tandis que le premier décide de rester sur place quelques jours encore en quête du cliché susceptible de le rendre célèbre, le second ne supporte plus la violence et le désespoir quotidiens. Surtout, il veut rentrer pour retrouver sa femme Diane, qui attend un enfant.Grièvement blessé, Mark échoue dans un hôpital de campagne, avant d’être rapatrié à Dublin, où il apprend que David, lui, a disparu….

C'est un Colin Farrell incroyable que l'on découvre ici, dans ce personnage de Mark, torturé par ce qu'il a vécu durant cette mission et qui est incapable de parler de ce qu'il a vu. Pour l'occasion, il a perdu plus de 20 kilos et c'est grâce à son enthousiasme à la lecture du scénario que le film a vu le jour. En effet, il a tout fait pour que le projet se monte.

A noter la présence de Christopher Lee, dans  un personnage de psychiatre de renom qui aidera Mark a s"en sortir, en racontant ses expériences de reporter de guerre.

En voyant ce film, on pense bien sûr aux grands reporters qui risquent leur vie, et la difficulté que doit représenter un retour à une existence "normale" après avoir passé plusieurs jours dans des régions dévastées par des conflits armés.

C'est un très bon film, touchant et interprété très finement par une distribustion incroyable. Une des belles surprises des sorties cinéma de la semaine.