Il y a quelques semaines, je vous parlais d'Axel Hirsoux et de la sortie de son premier single Bellissimo. Il a mis du temps à arriver en France, mais ce titre est enfin disponible chez nous. 

 

Pour l'occasion Axel Hirsoux a accepté de répondre à quelques questions, histoire que le public français apprenne à le connaître un peu mieux. 

 

 

Bonjour Axel. Après une sortie en Belgique et dans plusieurs pays européens le 21 juillet dernier, ton single "Bellissimo" est enfin disponible en France. Que pourrais-tu dire au public français qui ne te connait pas encore? 

 

Je m'appelle Axel Hirsoux, j'ai 31 ans (bientôt 32 ans), je suis chanteur... J'ai eu la chance de réprésenter la Belgique cette année au concours Eurovision de la chanson. Et maintenant, je vole de mes propres ailes. 

 

Comment est née cette vocation pour la chanson? 

 

Depuis tout petit, j'écoutais de la musique, je mettais des disques avant même de savoir marcher. J'ai toujours baigné dans un milieu musical et puis j'ai pris des cours de solfège entre 7 et 12 ans. Aussi loin que je me souvienne la musique a toujours été une grosse partie de ma vie. 

 

 

On s'imagine quand on t'écoute chanter, que tu es capable d'aller chercher des notes qui sont impropables pour la majorité des gens. Comment as-tu pris conscience que tu avais ce qu'on appelle "Une Voix"? 

 

Quand j'ai commencé à faire des concours de chant dans les années 2000, ce qui revenait le plus c'était "Vous avez une voix... Quelle voix"... A force de l'entendre, j'en ai pris conscience avec difficulté car j'ai toujours eu du mal à me dire que j'avais une voix différente. Après, oui je pouvais chanter des chansons différentes autant d'hommes que de femmes, donc il y avait sûrement un truc différent! (Rires).

 

Tu as participé aux deux premières saisons de The Voice Belgique. Pourquoi avoir tenté ta chance et surtout récidivé? 

 

Pour la saison 1, je m'étais inscrit via l'audition Tool en ligne sur le site de la RTBF, j'ai été contacté. 

 

Parce que la première année, on m'avait imposé une chanson (Angel de Robbie William) qui n'était pas du tout une chanson pour moi. Je n'avais rien à perdre à y retourner. Donc lors de la seconde saison, je me suis représenté avec cette fois "Tous les Cris les SOS" de Balavoine et j'ai réussi à faire se retourner Quentin Mosimann et Natasha St Pier.

 

Qu'est-ce que tu gardes de tes passages dans ce célèbre télé-crochet? 

 

The Voice a été pour moi un beau tremplin et lorsque je me suis fait éliminer sur les duels, cela m'a donné une envie multipliée par 1000 de me battre pour continuer à me faire une place. Ce que je garde c'est un apprentissage du monde de la télé, une belle rencontre artistique avec Natasha St Pier.

 

Maintenant que tu connais le programme de l'intérieur, conseillerais-tu à des jeunes artistes d'y participer? 

 

Oui, mais en gardant en tête que c'est avant tout une émission de télé et si on veut une suite à ce genre d'émission, il faut continuer à bosser pour y arriver. Rien ne nous tombe dessus après The Voice. Il faut continuer à se battre... Mais ça fait gagner un certain temps.

 

 

Tout juste un an après The Voice saison 2, tu es sélectionné pour représenter la Belgique au concours Eurovision de la chanson 2014. Comment t'es-tu retrouvé dans cette aventure? 

 

Je me suis retrouvé dans cette aventure suite à une annonce de casting pour lequel il fallait envoyer une cover d'une chanson de l'Eurovision. J'ai envoyé une cover de Euphoria de Loreen (gagnante de 2012). Ma grosse crainte était que je ne parlais pas du tout flamand... Et puis est arrivée la première audition. Et ensuite tout s'est enchaîné très vite et j'ai du coup commencé à prendre des cours de Néerlandais. C'est et ça restera je pense la plus grosse aventure de ma vie. 

 

Pour cette participation, tu chantais "Mother", une magnifique ballade, forte en intensité, qui va crenscendo, et qui semble être faite pour toi. Comment as-tu travaillé ton interprétation? 

 

J'ai travaillé "Mother" avec ce que je suis, mes émotions, moi en tant qu'être humain, mon passé et mon parcours artistique. "Mother" n'a jamais été une chanson écrite pour ma mère comme beaucoup de gens l'ont cru.... Mais c'est avant tout une chanson faite pour parler à tout le monde. On a tous une personne de référence, des amis sur qui on peut compter. Et quand je l'ai chantée le soir de l'Eurovision, la seule personne à qui je pensais, c'était ma Grand-Mère à qui j'avais promis de réussir dans la musique un jour et de passer par ce concours de l'Eurovision... Elle est décédée en 2010. Il était donc normal que ce soir là ne soit que pour elle... D'où ma grosse émotion lors de la demi-finale. 

 

 

Parallèlement à l'Eurovision, tu as signé un contrat avec Universal Belgique. Une vraie aubaine pour un jeune artiste non? 

 

Une vraie aubaine, surtout dans le contexte actuel et une belle revanche envers tous ces gens qui m'ont toujours dit que personne ne me signerait, que je n'ai pas le physique pour faire de la musique (et ça beaucoup de gens le pensent encore aujourd'hui). Mais pour moi c'est surtout l'occasion de faire ce que j'aime avec des pros autour de moi. 

 

Est-ce que ton physique a été un frein dans ta carrière? Qu'as-tu envie de dire à ceux qui s'arrêtent à tes rondeurs? 

 

Mon physique a été un frein oui. On ne va pas se mentir. Il le sera encore pour certains. Pour ceux qui s'arrêtent à ça, j'ai juste envie de dire que chacun est comme il est et qu'une image ça se travaille. Et qu'un chanteur est avant tout une voix... Au niveau public, on ne peut pas plaire à tout le monde.Mais les gens ne s'arrêtent pas tous au physique. Souvenez-vous Susan Boyle. Avant même qu'elle ne chante, elle était jugée sur son apparence... Elle ouvre la bouche, tout le monde oublie l'apparence...

 

 

Venons-en à "Bellissimo". Ce premier titre est bien différent de "Mother", plus pop. Il s'agit de l'adaptation d'une chanson italienne, avec un texte en anglais. Pourquoi le choix de cette langue et de ce morceau? 

 

Pour la petite anecdote, lors de la première écoute de la chanson, je l'ai refusée, car je ne m'y voyais pas, ne m'y retrouvais pas... Et puis est arrivé le texte anglais... Avec sa positivité et son espoir. Et là je me suis dit mais finalement pourquoi pas. C'est plus pop que "Mother", mais ça reste une chanson vocale. Et en Anglais car ça parle à un public plus large. 

 

Cet univers est plutôt éloigné de ce qu'on connaît de toi à travers "Mother" et les covers que l'on peut trouver sur le net. Mais je trouve que cette pop te va bien et n'est pas incompatible avec ton style habituel. Tu es ce qu'on appelle un chanteur à voix. On a d'autres exemples de chanteurs avec des voix incroyables qui ont réussi des carrières, sans donner dans la variété (il n'y a rien de péjoratif dans mes propos), je pense à Freddie Mercury, Daniel Balavoine... Vers quel style as-tu envie d'aller vraiment? 

 

Moi j'ai envie de rester un chanteur à voix, je vais revenir à des choses plus dans le style de "Mother" sans  pour autant renier Bellessimo. Mes modèles sont Adele, Balavoine... Je vais rester fidèle à ce que je suis.

 

 

Si des auteurs et des compositeurs devaient écrire une chanson en pensant à toi pour l'interpréter, à quoi voudrais-tu qu'elle ressemble? 

 

Elle devrait ressembler mélodiquement à "Someone like you" d'Adele, mélangée à une chanson de Linda Lemay pour la force du texte. 

 

J'ai cru comprendre que tu prépares un second single. Peux-tu nous en dire plus? 

 

Ce sera un duo avec une chanteuse connue en Belgique Flamande. 

 

 

Tu travailles actuellement sur ton premier album. A quoi va-t-il ressembler? 

 

Mon album à venir sera un mix de Balavoine, Mercury, Adele, Susan Boyle... Je vais revenir à des choses plus avec de belles ballades vocales, pop via Bellissimo, mais il va y avoir aussi des chansons en Français, car c'est finalement ma langue maternelle. 

 

J'ai lu que tu aimerais écrire. Aura-t-on un jour l'occasion d'entendre tes propres textes en musique? 

 

Pourquoi pas... C'est une grosse envie en tout cas. 

 

Dans le cadre de ta promo, il y aura sans doute des concerts. Peux-tu nous donner quelques dates? Et voir Axel Hirsoux sur une scène française, est-ce que ça fait partie du possible? 

 

Tout est possible. Moi je vais là où on invite. Pour le moment, au niveau de la promo, j'ai des émissions télé en Flandre. La prochaine sera diffusée le 13 septembre sur la chaîne EEN et s'appelle "Sing That Song"... Et je pense que cette émission va surprendre au niveau de ce que j'y chante! (Rires). 

 

Pour les concerts en France... Invitez-moi, moi je viendrai avec grand plaisir!

 

 

Je sais que tu as une vraie passion pour la comédie musicale et que tu aimerais en faire une un jour. Quel est le rôle que tu rêverais de jouer? 

 

Moi j'adorerais joue ou Frolo dans "Notre Dame de Paris", histoire d'être le total opposé de ce que je suis dans la vie, ou Gringoire. 

 

Pour finir cette interview, une dernière question, presque une tradition... La question Carte blanche! Quelle est la question que tu aimerais que l'on te pose et comment y répondrais-tu? 

 

Tu as bientôt 32 ans... As-tu des regrets par rapport à ton parcours artistique? 

 

Aucun! mon passé, les castings que j'ai pu faire, m'ont forgé un caractère et m'ont donné envie d'y arriver et de me battre... Je suis maintenant au début d'une carrière... A moi d'écrire la suite avec le public!

 

 

 

 

Un grand merci à Axel Hirsoux d'avoir pris un peu de son temps afin de répondre à nos questions. On lui souhaite une longue et belle carrière. 

 

Axel fait partie de ces artistes que l'on prend plaisir à suivre. Ce n'est pas seulement un chanteur incroyable, c'est aussi une personne d'une disponibilité et d'une gentillesse à toute épreuve! 

 

Alors n'hésitez pas à acquérir son premier single. 

 

 

Bellissimo, le single d'Axel Hirsoux, disponible sur iTunes 

https://itunes.apple.com/be/artist/axel-hirsoux/id547353927

 

Pour suivre l'actualité d'Axel Hirsoux : https://www.facebook.com/AxelHirsouxTV

Axel Hirsoux : La chanson dans la peau!
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